L’arrosage d’un jardin peut coûter assez cher surtout dans les régions où l’accès en eau potable nécessite un long processus d’exploitation.
Vous pouvez aussi sauvegarder l’environnement tout en réalisant des économies avec l’eau de pluie, qui s’avère être une excellente alternative.
Mais comment la récupérer ? Comment installer un collecteur ?
Pour optimiser au maximum son eau, il faut savoir doser son arrosage en fonction de vos plantes, et arbres. Respecter aussi des horaires d’arrosages, ou vous simplifier la vie en installant tout simplement un arrosage automatique.
Aérien ou enterré ? Quelle est la réglementation ?
Découvrez avec nous la réponse à vos principales questions.
Installer un collecteur
La récupération de l’eau de pluie se fait à l’aide d’un collecteur.
En général, il s’agit d’une cuve d’une assez grande contenance dont la matière de fabrication permet une conservation efficace de l’eau stockée.
Évidemment, en plus du jardin, ce collecteur peut également être très utile pour alimenter la maison, notamment les toilettes dont la consommation journalière en eau est conséquente.
En ce qui concerne l’arrosage du jardin, l’installation du collecteur est simplissime : il suffit de choisir un emplacement adéquat comme à proximité de la descente d’une gouttière et d’utiliser un système de conduite d’eau fait en polyéthylène alimentaire.
En effet, contrairement au PVC, ce matériau ne contient aucun composé organique volatil comme des gaz toxiques.
Et pour un filtrage primaire de l’eau obtenue, il est conseillé d’utiliser une crapaudine.
C’est une sorte de grille installée au niveau de la gouttière pour se débarrasser des éventuels débris.
Collecteur aérien et collecteur enterré : lequel choisir ?
Le choix du collecteur dépend des besoins de chaque utilisateur, mais surtout de la configuration spatiale du lieu d’installation.
Mais pour choisir le collecteur approprié, encore faut-il calculer le potentiel d’arrosage de cet équipement. Pour cela, il faut se renseigner sur les précipitations locales (elles sont mesurées en litre par mètre carré par an).
En multipliant cette variable par la surface totale de la toiture et au coefficient de perte qui est de 0,9, il est possible d’obtenir le volume d’eau récupérable.
Par exemple, pour un jardin d’une superficie inférieure ou égale à 50 m², il faut compter environ 500 litres d’eau de pluie en fonction de la fréquence d’arrosage.
Par conséquent, un petit collecteur aérien à l’allure très design d’une capacité de 150 à 400 litres fera bien l’affaire.
C’est à la fois très esthétique et il aide à neutraliser le développement des algues.
En revanche, pour un grand jardin nécessitant un collecteur de grande contenance, il serait préférable d’opter pour celui doté d’une cuve enterrée. C’est plus discret et les risques de contamination bactériologique sont faibles.
Autres conseils
La récupération d’eau de pluie fait l’objet d’une réglementation très stricte, surtout en France.
Effectivement, seule l’eau de pluie en provenance d’une toiture non accessible est récupérable et elle est exclusivement réservée à :
- L’arrosage du jardin extérieur
- Au fonctionnement des toilettes
- A l’alimentation de la machine à laver et au nettoyage des sols en intérieur.
Par ailleurs, si après, cette eau doit être rejetée dans un réseau d’assainissement commun, une déclaration préalable à la mairie est obligatoire.
L’utilisation de l’eau de pluie issue de la toiture contenant de l’amiante-ciment ou du plomb est également interdite.
Côté entretien, une vidange du récupérateur avant chaque hiver est nécessaire pour éviter la dégradation de tout l’équipement.
Il est également préconisé de garder le couvercle du récupérateur toujours fermé.